vendredi 11 mai 2012

Maëlle Fierpied, Chronique de l'Université Invisible



Mélusine, Framboise, Tristan. Trois adolescents aux pouvoirs extraordinaires recrutés par l'Université Invisible où ils doivent apprendre à les contrôler. Mais peu à peu, ils prennent conscience des revers de cette organisation et de la manipulation qu'elle exerce sur les étudiants.

Je n'avais plus lu de roman fantastique de ce genre depuis bien longtemps. C'est mon petit frère qui me l'a prêté, en me disant que je devais ABSOLUMENT le lire. Et il n'avait pas tort, ce roman n'est pas mal du tout. J'adore le fait qu'il y ait les portraits de chacun des trois personnages principaux dans la première partie et que l'action ne commence pas tout de suite. Et lorsque ça commence, c'est plutôt remuant : entre les explorations, les missions, les combats et les fuites, les pauvres héros n'ont pas un instant de répit et je me suis vraiment demandé comment tout allait se finir. C'est sans doute pour ça que j'ai été un peu déçue par la fin : je m'attendais à quelque chose de spectaculaire, et je l'ai trouvée au contraire un peu trop facile.
J'ai également trouvé que passé la première partie, la psychologie des personnages était plutôt délaissée, certains personnages, comme Framboise, m'ont même parus complètement dévalorisés, sans que ça paraisse vraiment justifié.
Mais à part ces quelques défauts, c'est un roman que j'ai apprécié et que j'ai trouvé très agréable à lire. Je suis rentrée très facilement dans l'histoire, qui change un peu des récits classiques d'adolescents qui se découvrent des pouvoirs.  

vendredi 4 mai 2012

Charles Dickens, Les Grandes Espérances



Le jeune Pip, orphelin élevé par une sœur violente et un beau-frère au grand cœur, est un jour chargé de se rendre chez Mlle Havisham, vieille fille excentrique, afin de la distraire. Il y rencontre Estella, fille adoptive de cette dernière, aussi belle qu'arrogante. Changé par cette expérience, Pip finit par se lasser de son existence simple pour désirer la fortune. Quelques années plus tard, son souhait se réalise lorsqu'un notaire lui annonce qu'un mystérieux donateur lui a légué une grande fortune et qu'il doit désormais vivre à Londres, en gentleman.

C'est avec plaisir que j'ai découvert ce roman de Dickens, que j'ai tout simplement dévoré. Les aventures de Pip, sous la plume de cet écrivain, ne peuvent être que passionnantes. On suit ses aventures à Londres, ses amitiés, les personnages qu'il rencontre et qui sont souvent hauts en couleur. L'intrigue est bien menée, j'ai même eu une grosse surprise en découvrant qui était le bienfaiteur de Pip. Mais Dickens est également doué pour décrire le revers de l'époque victorienne et la misère qui régnait à Londres. Bref, un roman splendide, un véritable classique de la littérature anglaise qui m'a donné envie d'en lire d'autres du même auteur.

Bonne soirée!!

mercredi 2 mai 2012

Come back & Toast



Bonsoir !

Non, je ne suis pas morte écrasée par un autobus ou intoxiquée par une overdose de chocolats de Pâques ! J'ai juste passé ces dernières semaines plongée dans mon mémoire pour être dans les temps. À présent que je l'ai fini et rendu, le blog va pouvoir reprendre du service. D'ailleurs je vais sans doute lui concocter un nouveau costume prochainement et il va falloir que je vous parle de toutes les lectures que j'ai pu faire !

En attendant, aujourd’hui, je vais changer un peu et vous parler d'un très joli film totalement inconnu et découvert récemment : il s'agit de Toast, de S.J. Clarkson. Comme le titre l'indique, ça parle de nourriture, ou plutôt de l'enfance et de l'adolescence du cuisinier anglais Nigel Slater (ça ne vous dit rien ? Moi non plus je n'en avais jamais entendu parler, mais il est connu paraît-il...), racontée de manière romancée. Dans les années 60, Nigel vit avec ses deux parents, sa mère qu'il adore mais qui ne sait absolument pas cuisiner et son père avec qui les rapports sont plus difficiles. C'est à force de manger des aliments en conserve que le petit Nigel commence à s'intéresser à la cuisine. Mais sa vie change lorsque sa mère tombe gravement malade. Après son décès, Mr Slater engage une femme de ménage, Joan Potter, cuisinière hors pair. Nigel, sentant que son père commence à tomber sous le charme de cette femme décide d'entrer en guerre contre elle, par l'intermédiaire de bons petits plats.

J'avais adoré le speech, et le film a répondu à toutes mes attentes : c'est sucré, coloré, parfois drôle et léger, parfois tragique, mettant en scène des personnages aussi fantaisistes qu'attachants. J'ai particulièrement aimé la première partie du film et la relation entre l'enfant et sa mère, drôle et tendre à la fois. Je me suis sentie bercée tout au long par la musique, composée en grandes parties de chansons de Dusty Springfield. Et puis, j'ai eu le plaisir de retrouver Helena Bonham Carter, que j'adore, ainsi que Freddie Highmore (mais si, le gamin de Charlie et la Chocolaterie !) qui a bien grandi. Bref, un joli petit film que je vous conseille, si vous avez l'occasion de le voir.

Bon, demain, on parle bouquins, promis.

Bonne soirée !

jeudi 29 mars 2012

Cinq séries

Bonjour !!

Il y a quelques jours, j'ai réalisé que je n'avais encore jamais écris de billet sur les séries. Et pourtant, j'en regarde un bon paquet ! Du coup j'ai décidé de me rattraper et de vous présenter cinq séries que je regarde en ce moment et que j'aime particulièrement, pour une raison ou une autre.


C'est l'histoire d'une adolescente, Angela, de ses parents et de leurs problèmes, de ses nouveaux et excentriques amis Rayanne et Ricky, mais aussi de son attirance pour le ténébreux Jordan Catalano.
Cette série ne comporte qu'une saison, diffusée dans les années 1990 et traite d'un sujet qui peut paraître vu et revu, celui de l'adolescence. Et pourtant, cette série est la meilleure que j'ai pu voir sur le sujet : tout est fin, intelligent et surtout réaliste, que ce soit dans les expériences vécues, les relations aux parents et aux autres ou même la violence de tous les sentiments qu'on éprouve à cet âge. J'adore que l'on entende les pensées d'Angela, toujours intelligentes et percutantes et j'adore que les personnages secondaires aient autant d'importance dans la série, y compris les parents qui sont souvent négligés dans ce genre de programme. Pour ceux qui l'ignorent, c'est elle qui a dévoilé Claire Danes et Jared Leto. Bref, si vous ne connaissez pas, courez vous procurer le coffret DVD.


Une série qui traite des contes de fées ne pouvait que m'attirer. Et dès le début, j'ai trouvé le synopsis génial : les personnages de contes de fées faits prisonniers dans une ville de notre monde par la méchante reine de Blanche-Neige. J'ai eu également la joie de retrouver Ginnifer Goodwin, que j'adore, ainsi que Robert Carlyle, fabuleux en Rumplestilskin. Le schéma de la série est calqué sur celui de Lost (normal, ce sont les mêmes scénaristes) : à chaque épisode, nous découvrons le passé de l'un des personnages dans le monde des contes. Il y a un moment où je trouvais que la série tournais un peu en rond, mais elle a su prendre un vrai tournant après Noël et trouver ses marques.


Encore une série sur les contes! Cette fois-ci, c'est un peu différent : Nick, inspecteur de police, découvre qu'il est descendant des célèbres frères Grimm, que les créatures se trouvant dans les contes existent réellement et qu'il est chargé de les combattre. J'ai trouvé ça très original, surtout que j'adore les histoires policières, mais j'avoue avoir eu un peu plus de mal à accrocher que pour Once Upon a Time. Cependant depuis quelques épisodes, une intrigue s'est installée qui donne à la série un aspect très intéressant.


Mad Men, c'est l'histoire de personnages travaillant dans une agence de pub dans les années 60. La série vient de reprendre pour sa 5e saison et je la trouve vraiment sympathique et très bien faite. Elle est très réaliste et c'est plutôt amusant de voir comment les gens vivaient à cette époque, il y a certaines choses d'ailleurs qui choqueraient aujourd'hui. Par contre, j'ai tendance à trouver que les intrigues sont un peu répétitives et j'ai parfois du mal à m'attacher à certains personnages.


Aria, Hannah, Emily et Spencer formaient un groupe soudé avant que leur amie, Alyson, ne soit mystérieusement assassinée un an plus tôt. Alors qu'elles se retrouvent, elles commencent des messages d'une certaine A qui se sert de secrets que seule Alyson connaissait...
J'aime beaucoup les intrigues policières et celle-ci est plutôt sympa à suivre. À côté, les histoires de lycéenne sont un peu moins intéressantes, mais c'est passable. C'est au fur et à mesure des épisodes que la série devient vraiment sympa à regarder, lorsque le mystère s'épaissit. J'ai par contre trouvé que ça traînait parfois en longueur, mais bon, ce sont les séries américaines, la rentabilité avant tout. La raison pour laquelle je voulais vous en parler, c'est parce que le tout dernier épisode de la saison 2 vient d'être diffusé et qu'il est très largement inspiré de Psychose d'Hitchcock. Donc pour ceux qui n'ont pas l'intention de regarder et/ou n'ont pas peur d'être spoilé, cet épisode vaut le coup et n'est pas mal fait du tout.

dimanche 25 mars 2012

Le Ciné du Dimanche (10)

Après s'être enfuie de la secte où elle vivait depuis deux ans, Martha se réfugie chez sa sœur et son beau-frère. Mais alors qu'elle tente de se reconstruire, elle se laisse envahir peu à peu par la peur d'être retrouvée par ses bourreaux et sombre dans la paranoïa.

Lorsque j'ai entendu parler de ce film pour la première fois, j'étais plutôt sceptique. D'abord parce que l'actrice principale était la petite sœur des jumelles Olsen. Mais si, vous savez, celles qui nous ont bombardé d'épouvantables navets il y a quelques années. Du coup j'avais tendance à associer son nom à quelque chose de commercial et ne présentant pas grand intérêt. Il y avait aussi ce titre à rallonge qui ne me plaisait pas vraiment.
Puis, j'ai vu la bande annonce et j'ai été profondément intriguée. Et le film m'a époustouflée. Alors que j'étais incapable de retenir le titre avant, je n'ai plus pu l'oublier ensuite. Martha, Marcy May, Marlene. Trois prénoms qui sont donnés à l'héroïne à différents moment de son histoire, au point qu'elle ne parvient plus à retrouver sa véritable identité. Une héroïne incarnée à merveille par Elizabeth Olsen, qui fait preuve de tout le talent que ses sœurs n'ont jamais eu. Je pense d'ailleurs qu'elle a une belle carrière devant elle. John Hawkes est également impressionnant en gourou manipulateur.
Mais le film ne repose pas uniquement sur ses interprètes, loin de là, mais également sur sa mise en scène. Les flash backs sont extrêmement bien menés et l'univers sectaire, très bien traité : derrière une atmosphère bucolique et de jolies ballades folks se dissimulent la violence parfois crûment montrée et l'emprise du gourou sur ses habitants. Le film touche, met mal à l'aise, mais ne laisse pas indifférent.
Bref, vous l'aurez compris, c'est mon coup de cœur du moment, un très bon film qui va certainement lancer une actrice.







Anders, en cure de désintoxication, sort le temps d'une journée pour se rendre à un entretien d'embauche, une journée durant laquelle il se confronte à ses amis et à sa famille.

J'ai été voir ce film à cause des critiques élogieuses que j'ai pu lire, et malheureusement, il ne m'a qu'à moitié convaincue. La bonne moitié était la beauté des plans dont se dégageait une certaine poésie. J'ai aussi aimé une certaine sobriété qui avait un effet rafraîchissant. Enfin, le jeu des acteurs était irréprochable et l'acteur principal (dont je n'ai pas retenu le nom) arrivait à merveille à jouer de son regard.
Mais c'est tout. À certains moments, Anders a de longues discussions avec ses proches : le contenu était intéressant, mais beaucoup trop long et peu rythmé, si bien que je finissais à chaque fois par décrocher. Ensuite, ce qui m'a le plus déplu, c'est le personnage principal, que j'ai fini par trouver insupportable à force de le voir s'apitoyer sur son sort et ses erreurs. La manière de traiter le sujet m'a déplu aussi : le réalisateur a visiblement voulu faire le portrait d'une génération à la dérive. Sauf que je n'aime pas vraiment ce genre de constat sinistre, comme si tout était perdu d'avance. Ceci dit, vu comme tout le monde a l'air de s'emballer au sujet de ce film, je me dis que j'ai dû louper un truc...







Dans l'Angleterre du XIXe siècle, Arthur Kipps, notaire londonien, est chargé de se rendre dans un petit village afin de régler une succession. Il découvre peu à peu que les enfants des villageois meurent les uns après les autres de manières violentes, morts qui semblent liées au manoir de la défunte.

Je n'ai pas aimé Daniel Radcliffe dans le rôle de Harry Potter, mais j'étais curieuse de voir si cette impression était la bonne où s'il était capable de sortir de ce rôle. Et bien, il l'est : je l'ai trouvé plutôt convaincant dans un rôle plus adulte et peut-être lui correspondant un peu mieux, j'en ai même oublié le sorcier aux lunettes. Et puis j'aime les films à costumes, du coup je me voyais mal passer à côté de celui-là.
L'histoire en elle-même est plutôt intéressante, quoique pas d'une grande originalité : un veuf qui ne s'est toujours pas remis de la mort de sa femme et qui se trouve mêlé à une situation horrifique. Rien de nouveau non plus au pays de l'horreur : un village aussi sinistre que ses habitants et un manoir plus macabre et glauque tu meurs, tellement que même y entrer en plein jour filerait les jetons à n'importe qui, un héros dont le courage vire presque à la stupidité lorsqu'il se met en tête de rester toute la nuit dans un endroit pareil (non mais pourquoi ??). Et puis un tas de jouets flippants, un fantôme terrifiant, tout cela recouvrant une histoire sordide à souhait. Bref que du vu et revu, mais comme on dit, c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleurs confitures et si ce n'est pas original, c'est bien mené et ça marche, je me suis liquéfié de trouille dans mon fauteuil.
J'ai par contre trouvé la résolution de l'intrigue un peu rapide. La fin était plutôt bien sympathique mais sans plus. Ah oui, j'oubliais, il y a Ciaran Hinds dans le film, le Capitaine Wentworth de Persuasion version 1996! Bref, ce n'est pas le film du siècle, mais c'est très sympa et si vous aimez vous faire peur, n'hésitez pas un instant !



Charlotte Brontë, Jane Eyre

L'histoire de Jane Eyre, orpheline pauvre recueillie par sa tante, la froide et cruelle Mrs Reed, qui n'a jamais pu l'aimer. Envoyée à l'institution de Lowood, elle y grandit malgré les difficiles conditions de vie. À l'âge de dix-huit ans, elle est engagée comme gouvernante au manoir de Thornfield, où elle noue un lien étrange et privilégié avec son patron, Mr Rochester. Mais, rapidement, elle pressent que le manoir dissimule bien des secrets...

Il y a bien longtemps que je voulais faire un billet sur ce roman. Car aujourd'hui, je ne viens pas vous parler de n'importe quel livre. Jane Eyre est un roman spécial à mes yeux parce que j'ai le sentiment d'avoir grandi avec. Je l'ai découvert quand j'étais au collège (je devais avoir quatorze ou quinze ans). La première fois que je l'ai lu, je me suis arrêté au moment entre l'arrivée de Jane à Thornfield et sa première rencontre avec Rochester. J'avais trouvé ce passage un peu long et je devais avoir d'autres lectures à faire à ce moment. Puis, quelques semaines plus tard, je l'ai repris, et là, je n'ai plus réussi à le lâcher jusqu'à la fin. Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi, mais ce roman m'a profondément marquée : sans doute est-ce le caractère de l'héroïne que j'ai toujours rêvé d'avoir, le mystère du manoir, et puis, évidemment, cette fabuleuse histoire d'amour. Du coup, durant toute mon adolescence, au lieu de rêver d'acteurs ou de chanteurs comme mes copines, je rêvais d'Edward Rochester qui était à mes yeux une sorte d'idéal masculin.
Je l'ai relu de très nombreuses fois et à chaque fois ma lecture a été un peu différente de la précédente, que ce soit au niveau des passages que j'apprécie, de ma vision de l'histoire ou des personnages. Cette fois-ci, il m'a semblé avoir moins ri que lors de ma première relecture et être plus touchée par l'horreur de la situation dans laquelle se trouve Jane à certains moments. Mais comme toujours, mon petit cœur s'est emballé à la fin.
Sans exagération, ce roman est un peu le roman de ma vie, celui que je relirai sans doute encore beaucoup pour y trouver à chaque fois des choses différentes. D'ailleurs, j'ai toujours gardé la même édition de poche, un peu (beaucoup!) défraîchie, mais à laquelle je tiens énormément. Et à tous ceux qui ne l'ont pas lu, je ne peux que vous y encourager et je vous envie d'avoir la perspective de le découvrir !

jeudi 15 mars 2012

Jane Austen, Persuasion


A l'âge de vingt-sept ans, la douce et modeste Anne Elliot vit avec une sœur qui la méprise et son père, un baronnet qui voue une admiration particulière à sa personne. Lors d'un séjour chez sa seconde sœur, Mary, sa route croise celle du Capitaine Wentworth, homme qu'elle avait aimé autrefois, mais que son entourage l'avait persuadée de refuser à cause de son manque de fortune. Désormais riche, il éprouve toujours du ressentiment à son égard, tandis qu'elle tente de se résigner à le voir en choisir une autre. Et pourtant, de part et d'autre, des sentiments vont finir par resurgir.

Persuasion est, avec Mansfield Park, mon roman favori de Jane Austen. Le relire a été pour moi un véritable plaisir. Je trouve que c'est son œuvre la plus profonde, la plus réfléchie, la plus mature aussi. C'est d'ailleurs la seule où on a autant accès aux émotions et pensées du personnage. Anne est au centre du récit et elle est décrite avec une finesse incroyable. Mais ce n'est pas pour autant que l'auteur a renoncé à son talent pour souligner avec ironie les petits travers de ses personnages. Ainsi, Anne se retrouve affublée d'une famille haute en couleur et absolument épouvantable. Sir Walter me fais toujours autant rire à chacune de ses répliques, de même pour Mary dont les caprices sont extrêmement drôles.
Et surtout, Persuasion est le récit de cette fabuleuse histoire d'amour, sans doute la plus belle de toute l’œuvre de Jane Austen (selon moi en tout cas). Et cette lettre, cette lettre sublime que le Capitaine Wentworth écrit à Anne à la fin de l'histoire et qui change la donne. D'ailleurs, je ne résiste pas, je vous la mets, juste pour le plaisir :

"I can listen no longer in silence. I must speak to you by such means as are within my reach. You pierce my soul. I am half agony, half hope. Tell me not that I am too late, that such precious feelings are gone for ever. I offer myself to you again with a heart even more your own than when you almost broke it, eight years and a half ago. Dare not say that man forgets sooner than woman, that his love has an earlier death. I have loved none but you. Unjust I may have been, weak and resentful I have been, but never inconstant. You alone have brought me to Bath. For you alone, I think and plan. Have you not seen this? Can you fail to have understood my wishes? I had not waited even these ten days, could I have read your feelings, as I think you must have penetrated mine. I can hardly write. I am every instant hearing something which overpowers me. You sink your voice, but I can distinguish the tones of that voice when they would be lost on others. Too good, too excellent creature! You do us justice, indeed. You do believe that there is true attachment and constancy among men. Believe it to be most fervent, most undeviating, in

F. W.

I must go, uncertain of my fate; but I shall return hither, or follow your party, as soon as possible. A word, a look, will be enough to decide whether I enter your father's house this evening or never."


Sur ce, bonne soirée à tous !

mercredi 7 mars 2012

Challenge Beaux Livres

Bonjour à tous !

Les vacances sont terminées, je vais pouvoir poster mes billets à un rythme un peu plus normal. Mais bon, étant donné que je suis en pleine écriture de mon mémoire, je risque d'être plutôt occupée jusque début juin.

N'empêche, je suis ultra en retard sur tous les billets que j'avais prévu de poster. En commençant par un challenge proposé par Eiluned, le challenge Beaux Livres. Le principe ? Lire de beaux ouvrages illustrés sur au moins deux années. J'adore les grands livres avec de belles illustrations, et c'est pour moi l'occasion d'en découvrir de nouveaux. Ce genre d'ouvrages étant assez onéreux, je me suis pour le moment inscrite dans la seconde catégorie, Amoureux de la beauté, quitte à changer par la suite.

Je vous mets en prime le joli logo : 


Bonne soirée !

dimanche 26 février 2012

Le Ciné du Dimanche (9)

Bonsoir !!

Ça fait un moment que je n'avais plus posté. Ils faut dire que je bosse de plus en plus sur mon mémoire, du coup, je suis obligée d'espacée mes billets. Mais bon, là ça commence à faire vraiment longtemps, y compris pour cette rubrique.



Il était une fois...
Henry Barthes est professeur remplaçant dans un lycée difficile de New York. La raison de son succès auprès de ses élèves ? Le détachement. En effet, il s'efforce de tout mettre à distance. Mais son travail dans cet établissement, ainsi que sa rencontre avec une jeune prostituée, Erica, vont le contraindre à reconsidérer sa vision de la vie.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
Moi qui me prépare à être enseignante (même si ce n'est pas au lycée), j'ai été extrêmement touchée par ce film. J'ai aimé qu'il ne se centre pas uniquement sur le personnage principal, mais aussi sur l'ensemble de l'équipe enseignante, leurs doutes, leurs incertitudes mais aussi leurs espoirs. Il se centre un peu moins sur les élèves, à part une surtout, un personnage que j'ai trouvé touchant d'ailleurs. De ce point de vue, le film a su rendre à merveille la complexité de cet univers. Et puis, il y a la relation entre Henry et Erica, particulièrement émouvante. Certaines scènes sont assez difficiles, mais j'ai aimé le fait qu'elles soient suggérées et non montrées de manière trop crue.
Il y aussi autre chose que j'ai vraiment apprécié dans ce film : la réalisation. L'usage du rouge pour figurer la violence du passé de Henry, mais aussi l'usage du dessin qui dédramatise un sujet difficile.
Que dire d'autre, si ce n'est que Adrien Brody est, comme toujours, remarquable. À noter aussi les prestation de la sublime Christina Hendricks, de Lucy Liu, de l'hilarant James Caan mais aussi de la jeune Sami Gayle qui fait une très touchante Erica.

En bref...
Vous l'aurez compris, c'est un véritable coup de cœur, que je conseille vivement !







Il était une fois...
Dans l'Irlande du XIXe siècle, une femme, qui se fait passer pour un homme depuis trente ans dans le but de gagner sa vie, travaille comme majordome dans un hôtel sous le nom d'Albert Nobbs. Et depuis de nombreuses années, elle conserve avec soin tout l'argent qu'elle gagne dans le but d'acheter un jour une boutique. Parallèlement, la vie de l'hôtel suit son cours, avec ses hauts et ses bas.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
J'adore les films à costumes. Et j'adore Glenn Close, que je n'avais pas vu tourner depuis longtemps, ainsi que Mia Wasikowska, que je trouve très fraîche. Alors, quand j'ai entendu parler de ce film, j'avais vraiment hâte d'aller le voir. Et j'avoue avoir été un peu déroutée. En fait, d'après la bande annonce, je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus drôle. Attention, je ne dis pas que je n'ai pas aimé, bien au contraire ! Le film était seulement plus triste que je ne le pensais. J'ai eu aussi une impression de huis clos, avec des personnages hauts en couleur que l'on découvre au fur et à mesure. Le huis clos est quelque chose que j'apprécie, sauf pour certaines petites longueurs, notamment dans l'intrigue autour du couple formé par Joe (Aaron Johnson) et Helen (Mia Wasikowska).
Quant à Glenn Close, je l'ai trouvée tout simplement magistrale. Cette actrice a vraiment un talent fou. Elle a su se travestir à merveille et composer un Albert vraiment émouvant, presque naïf, touchant dans son amour sans faille pour Helen. Je ne suis absolument pas étonnée qu'elle ait été nominée aux oscars pour ce rôle. D'ailleurs, rien que pour sa prestation, le film vaut le coup.

En bref...
Un film vraiment agréable qui m'a fait passer un très bon moment. Je regrette de ne pas voir Glenn Close plus souvent à l'écran tant elle est géniale.  



lundi 13 février 2012

David Foenkinos, La délicatesse

Il était une fois...
Nathalie, étudiante en économie, rencontre un jour François, qui l'aborde dans la rue. Le coup de foudre est presque immédiat. Ils s'aiment, se marient, font des projets. Jusqu'au jour où François meurt brutalement. Pour Nathalie, c'est une véritable descente aux enfers. Afin de survivre, elle choisit de se noyer dans le travail. Jusqu'au jour où elle embrasse l'un de ses employés sous le coup d'une impulsion. Il n'a rien d'un Dom Juan, et pourtant...

Un peu, beaucoup, passionnément ?
Ce roman, j'ai dû m'y prendre à deux fois avant de réussir à le terminer. Et pourtant, il est très court. Après l'avoir achevé, j'ai été incapable de savoir si je l'avais plutôt bien aimé ou détesté. Ce qui chez moi est plutôt mauvais signe. J'ai aimé l'histoire, et le titre si joli. Tout cela avait du potentiel. Mais voilà, ce qui pêche, c'est le style. L'auteur a voulu écrire un roman dans un style naturel, un peu brut, à la Anna Gavalda quoi. Sauf que là, ça ne fonctionne pas du tout, ça en devient même parfois lourd. Il y a pourtant certaines trouvailles sympathiques, du type insérer des faits amusants en rapport avec l'histoire entre différents chapitre, ou les notes de bas de page, ou bien la signification du nombre de chapitres. Mais à un moment donné, j'ai eu l'impression que c'était là juste pour rajouter quelque chose d'amusant, pour remplir sans réelle utilité, ce qui donne un côté vraiment très artificiel. En fait je crois que c'est ce qui définit ce roman pour moi : artificiel. L'histoire aurait pu être extrêmement touchante, émouvante, et pourtant, je n'ai rien ressenti de bien exceptionnel.
Et puis, il y a le problème des personnages. Markus est peut-être le seul que j'aie bien aimé. Il est touchant, attachant. En revanche Charles est carrément détestable. François est trop peu fouillé pour que je puisse me prononcer, et Nathalie... et bien Nathalie m'a gênée. Il m'a fallu un peu de temps pour savoir pourquoi, mais j'ai finalement compris : Nathalie est tout simplement parfaite. C'est bien simple, elle n'a aucun vrai défaut et agit toujours de la manière la plus honorable possible. Elle en devient trop lisse et vraiment agaçante.

En bref...
Vous l'aurez compris, ce n'est vraiment pas un roman que je conseillerais. D'ailleurs, j'ai un peu l'impression de m'être faite avoir tellement il était vanté. Il y a un film qui est sorti en décembre, je ne l'ai pas vu mais on m'a dit qu'il était plutôt réussi. J'en reparlerai si j'ai l'occasion de le visionner.

dimanche 5 février 2012

Brock Clarke, Guide de l'incendiaire des maisons d'écrivains en Nouvelle-Angleterre



Bonsoir tout le monde !
Ça fait une semaine que je n'ai rien posté sur le blog. Alors que j'ai lu pourtant. J'ai même de quoi faire trois billets au moins. Et en plus j'avais du temps. Je crois que mon rythme de publication est un bon baromètre pour mesurer mon humeur. Et vu que je suis plutôt sensible aux températures, avec cette vague de froid, mon moral a plutôt tendance à dégringoler rapidement...
Heureusement, il neige ! Et s'il y a bien un truc qui me met de bonne humeur en hiver, c'est la neige. Ça évoque toujours des souvenirs chez moi, sans compter la beauté que ça apporte à mon environnement quotidien. Bon, d'accord, ça va être la galère demain pour les transports, mais tant pis !

Pour en revenir au billet d'aujourd'hui, pour une fois, je ne parle pas de ciné le dimanche, tout simplement parce que je n'y suis pas allée cette semaine. Du coup je le remplace par la critique d'un livre que j'ai vraiment beaucoup aimé.



Il était une fois...
Après avoir passé dix ans en prison pour avoir incendié la maison d'Emily Dickinson et tué deux personnes, Sam Pulsifer retourne vivre chez ses parents. Malheureusement, ceux-ci lui font rapidement sentir qu'il n'est plus le bienvenu. Il part alors étudier à l'université, y rencontre celle qui sera sa femme et avec qui il aura deux enfants. Après quelques années de cette vie bien rangée, voilà que le passé le rattrape, sous la forme du fils du couple tué dans l'incendie, bien décidé à ruiner sa vie.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
J'ai découvert ce roman en lisant la critique qu'en a faite Eiluned, et qui m'a donné très envie de le lire. Et je n'ai pas été du tout déçue, bien au contraire : il est aussi farfelue et loufoque que je m'y attendais. Le héros est un personnage totalement hors du commun, avec une vision très personnelle du monde qui l'entoure et des réflexions parfois complètement décalées. Tout au long de sa route, il rencontre des personnages dingues, hauts en couleur, étranges, bref, bien en cohérence avec tout ce petit monde. J'ai beaucoup aimé aussi découvrir peu à peu la relation qu'il entretient avec ses parents tout au long du roman : l'impact des histoires de sa mère sur sa vie, les secrets si bien gardés, le rapport de cette famille aux livres... Car c'est un livre où on parle beaucoup de livres. Ce qui est l'une des choses que j'ai adoré. C'est drôle, tendre, cruel aussi par moments, une véritable aventure en à peine 500 pages.

En bref...
Un roman original comme il y en a peu, loufoque, fantaisiste, qui m'a donné envie de découvrir un peu plus les écrivains qu'il cite. Un véritable coup de cœur ! Je remercie Eiluned, sans qui je ne me serais sans doute par arrêtée sur ce roman.  

dimanche 29 janvier 2012

Le Ciné du Dimanche (8)


Il était une fois...
Anne vit dans une complète solitude. Elle n'a ni ami, ni famille, et refuse de se lier avec ses collègues de travail. Jusqu'au jour où elle trouve un oiseau, piégé dans son appartement. C'est le début d'une renaissance.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
J'adore aller voir ces petits films dont personne n'a vraiment entendu parler. J'ai l'impression de faire de nouvelles découvertes. Et cette fois-ci, je suis tombée sur une pépite. La mise en scène est sobre, la caméra suit Anne tout le long du film, capte sa détresse, sans pathos, et son évolution. On voit sa solitude, son mal-être. Tout est suggéré, finement et simplement. Peu à peu, on perçoit quel drame elle a vécu, sans comprendre le pourquoi du comment. Mais peu importe, ce que l'on capte est suffisant pour s'attacher à elle. On la voit se débattre, chercher à nouer avec des inconnus, tout en refusant de s'attacher à d'autres. Les scènes avec l'oiseau, symboliques, sont particulièrement touchantes. 
J'ai été ravie de voir Sandrine Kimberlain dans un rôle à sa hauteur. Son jeu est pudique, délicat. Les morceaux au piano ajoutent encore à la poésie du film.

En bref...
Un film sensible, tout en finesse, qui dévoile tout le talent de Sandrine Kimberlain.  



samedi 28 janvier 2012

Happy Birthday Pride&Prejudice: The Challenge

Bonsoir !
Aujourd'hui n'est pas n'importe quel jour, en particulier pour tout janéite qui se respecte. Car aujourd'hui, le 28 janvier 2012, nous fêtons l'anniversaire de la sortie du merveilleux roman Pride&Prejudice. Et oui, il y a très exactement 199 ans sortait cette œuvre, qui encore aujourd'hui connaît un immense succès. Je pense même pouvoir dire sans me tromper que c'est l’œuvre la plus populaire de Jane Austen. Ah, Mr Darcy aura fait rêver bien des lectrices en tant de temps !

Sans doute (ou pas!) aurez-vous remarqué que j'ai ajouté un nouveau challenge dans ma liste de défis littéraires. Il s'agit d'un challenge organisé par Alice, qui tient le superbe blog Jane Austen is my Wonderland, une vraie mine d'or sur l'auteur. Le principe est simple : lire ou visionner autant d’œuvre que possible en rapport avec Pride&Prejudice, et ce jusqu'au 28 janvier 2013, à savoir le bicentenaire de ce roman. Ça va être l'occasion rêvée pour découvrir un peu de para-littérature, surtout pour moi qui suis ignorante à ce sujet. Je pense également relire le roman, mais en anglais héhé.

Je n'ai pas encore décidé de ce que je vais lire/visionner, ni d'un rythme de publication, mais je suis en train d'envisager de faire une liste. Je vous tiens au courant !

(Je vous ajoute les si jolies bannières créées par Eliza du blog Passion Lecture)

Bises !

mardi 24 janvier 2012

Le Ciné du Dimanche (7.2)

Bonsoir !
Comme promis, je reviens avec la deuxième partie du Ciné du Dimanche des deux dernières semaines. Avec un jour de retard, mes excuses.


Il était une fois...
Le psychanalyste Jung s'occupe d'une patiente, Sabina Spielrein, selon la méthode de Freud. Alors qu'il finit par entamer une aventure avec la jeune femme, il se lie d'amitié avec Freud, amitié qui peu à peu se désagrège.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
Ce film retrace principalement la relation entre Jung et Freud au début du XIXe siècle, ainsi que la relation entre Jung et Sabina Spielrein. Comme je n'y connais rien, je serais bien incapable de différencier ce qui est vrai de ce qui est romancé. J'ai néanmoins beaucoup apprécié ce film. Les acteurs sont très bons, en particulier Keira Knightley, impressionnante dans la première partie du film. Il ne s'agit pas d'un film bourré d'action, et pourtant je ne me suis pas ennuyée une seconde. Les discussions au sujet de la psychanalyse m'ont vraiment intéressée, et j'ai trouvé qu'elles étaient bien dosées. J'ai seulement un peu regretté que la psychologie de Freud ne soit pas un peu plus traitée et fouillée. Il apparaissait plutôt comme un personnage secondaire face au couple Jung/Spielrein, et ça m'a paru un peu dommage.

En bref...
Un bon film, à voir pour ceux qui s'intéressent un peu à la psychanalyse.






Il était une fois...
Le film retrace la vie de Margaret Thatcher, en mettant l'accent sur sa vieillesse.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
J'ai été invitée à voir ce film en avant première dans le cadre du Label des spectateurs UGC. Le film s'appelle La Dame de fer, et pourtant, c'est une autre Margaret Thatcher qu'on nous montre. On voit la femme âgée dans toute sa solitude, au point qu'elle a des visions de son mari décédé. On la voit plus jeune, se battant pour la reconnaissance, souvent au mépris de sa famille. Les deux points forts de ce film sont sans aucun doute son interprétation, avec Meryl Streep, est tout simplement fabuleuse, et Jim Broadbent, si drôle et attendrissant. La réalisation, ensuite, est excellente, avec des retours en arrière nombreux et très bien maîtrisés. J'ai trouvé que l'intégration d'images d'archives était également une très bonne idée.
J'ai bien aimé le fait que le film creuse le personnage, sans trop s'arrêter sur l'image qu'on en a d'habitude. Margaret Thatcher apparaît ambivalente : d'un côté la femme forte et même dure, et de l'autre sa relation avec son mari, extrêmement touchante, surtout lorsqu'on la voit âgée. Du coup, le film s'attache plus à la personne même plutôt qu'à sa politique, ce qui est peut-être un peu dommage. J'ai aussi regretté que sa relation avec ses enfants ne soit pas davantage développée.

En bref...
Je le conseille pour ceux qui ne connaissent pas bien Margaret Thatcher, sublimement incarnée par Meryl Streep.  


dimanche 22 janvier 2012

Le Ciné du Dimanche (7.1)

Bonsoir !
Le Ciné du Dimanche est de retour après deux semaines d'absence ! En fait, si je n'ai pas posté de billet dimanche dernier, ce n'est pas parce que je ne suis pas allée au cinéma, mais parce que j'avais un examen à préparer et je n'ai tout simplement pas eu le temps de m'occuper du blog. Vu que j'ai vu quand même quatre films, je vais couper la poire en deux, entre aujourd'hui et demain (même si demain c'est plus dimanche^^).



Il était une fois...
Brandon, trentenaire et cadre, souffre secrètement d'une addiction au sexe. Un jour, sa petite sœur, Sissy, débarque chez lui sans prévenir. Rapidement, elle comprend que quelque chose cloche et tente d'aider son frère, tout en essayant de régler ses propres problèmes.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
Je suis plus que mitigée à propos de ce film. Il y a du bon pourtant, principalement l'interprétation des acteurs, qui sont tous les deux géniaux. Ceci dit, je n'en attendais pas moins de Carey Mulligan et Michael Fassbender qui forment un admirable duo. Rien que pour leur jeu, je suis contente d'être allée voir ce film. La réalisation aussi est très bien faite, avec des retours en arrière très maîtrisés.
Mais voilà, si le film ne m'a pas plu, c'est principalement à cause de son atmosphère : je l'ai trouvé glauque, voire malsaine. Tout le long du film j'ai eu une impression de désespoir constant. Même la relation entre le frère et la sœur m'a mise mal à l'aise et j'étais presque soulagée lorsqu'il s'est terminé. J'ai ressenti à la fois de l'empathie et de l'antipathie pour ces personnages, sans savoir vraiment pourquoi. 

En bref...
Je ne regrette pas d'être allée le voir, c'est un bon film malgré tout, mais je ne pense pas avoir envie de le visionner de nouveau un jour.







Il était une fois...
Rubén est chargé de transporté du bois d'acacia du Paraguay à Buenos Aires. Mais cette fois-ci, son patron lui demande de prendre avec lui une femme Jacinta, et son bébé. D'abord mécontent de la situation, Rubén au fil du temps et du voyage finit par s'attacher à ses deux passagères.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
Un film dont personne n'a vraiment entendu parler, que j'ai découvert par hasard en regardant les programmations. Et je ne regrette absolument pas d'être allée le voir. L'intrigue pourrait tenir sur un timbre poste et les dialogues sont assez peu nombreux, mais cette relation entre les trois personnages est tellement touchante que je suis ressortie de la salle le cœur léger. La petite fille est absolument adorable et j'ai compris que Rubén craque. Les acteurs sont très bons, les personnages joués de manière pudique, tout en finesse. Il a la particularité de ne laisser entendre aucune musique, et pourtant ça passe très bien. 

En bref...
Mon coup de cœur du moment, un très joli road movie que je conseille vivement.




samedi 21 janvier 2012

Anne Perry, Le mystère de Callander Square

Il était une fois...
Deux ans après les meurtres de Cater Street, deux cadavres de bébés sont découverts à Callander Square. Alors que Thomas Pitt est chargé de mener l'enquête, Charlotte, sa femme, enceinte de leur premier enfant, décide avec l'aide d'Emily de l'aider, qu'il le veuille ou non.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
Je m'étais promis d'attendre avant d'ouvrir le deuxième tome de la série, mais j'en ai été incapable, faible que je suis ! Et quel plaisir de retrouver Charlotte, Thomas, ainsi qu'Emily et même Georges ! D'ailleurs, en parlant d'Emily, j'aime de plus en plus ce personnage et même George m'a paru bien moins détestable. J'ai par contre regretté de ne pas y trouver Dominic, un personnage que j'avais trouvé intéressant et dont j'aurais aimé voir l'évolution. Mais bon, dans un prochain volume j'espère...
Quoiqu'il en soit, j'ai adoré ce roman, peut-être même encore plus que le premier ! Déjà, le lecteur connaissant déjà les personnages principaux, l'action démarre beaucoup plus rapidement et l'enquête est lancée d'entrée de jeu. J'ai retrouvé ce côté psychologique qui m'avait tant plu dans le premier tome, avec cette fois-ci une toute nouvelle galerie de personnages hauts en couleurs. J'ai principalement été marquée par le détestable Reggie Southeron, qui n'a vraiment rien pour plaire.
L'intrigue policière, que j'ai trouvé excitante et pleine de rebondissements, m'a énormément plu. J'ai d'ailleurs été très surprise par la fin, que j'ai trouvée triste et touchante à la fois.

En bref...
Décidément, je sens que je vais adorer lire tous les tomes de cette série ! J'ai déjà acheté le troisième, mais je vais sans doute attendre un peu, ne serait-ce que pour ne pas me dégoûter tout de suite d'Anne Perry !