lundi 28 novembre 2011

Elizabeth Gaskell, North and South


Comme vous le savez, j'ai reçu un joli colis d'Eiluned lors du Swap de Correspondances d'Autrefois. Après La dame en blanc, j'y ai trouvé North and South.

Il était une fois...
Dans l'Angleterre victorienne, Margaret Hale, après avoir passé des années chez sa tante au sein de la bonne société londonienne, repart vivre dans la maison de ses parents dans le Sud. Cette existence paisible s'achève lorsqu'une crise de conscience religieuse de Mr Hale, pasteur, contraint toute la famille à émigrer vers Milton, une ville industrielle du Nord. Coupée de tous ses repères, Margaret découvre un environnement en apparence hostile, loin de tous les charmes du Sud. Sa rencontre avec Mr Thornton, un patron d'usine, ne va faire que renforcer ces impressions.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
Je connaissait déjà l'histoire, ayant vu le film de la BBC avec Richard Armitage, que j'avais adoré. J'ai aussi beaucoup entendu une comparaison entre ce roman et Orgueil et Préjugés de Jane Austen. Franchement, à part l'évolution de la relation entre les deux personnages principaux, pour moi, les deux n'ont vraiment rien à voir. Chez Jane Austen, la satire sociale prime, bien plus que l'aspect romantique de l'histoire d'amour. C'est l'inverse chez Elizabeth Gaskell, où les sentiments priment. J'aime beaucoup le fait qu'elle ne se concentre pas que sur le personnage de Margaret, mais au contraire nous laisse paraître aussi les pensées des autres personnages, comme Mr et Mrs Thornton.
Il y a certaines choses dans ce roman, propres à l'époque, qui m'ont parues lointaines, voire presque étranges, comme les passages sur l'industrie, et surtout la forte présence de la morale religieuse dans le roman, en particulier lorsque Margaret se fustige parce qu'elle a menti.
En dehors de ça, le livre est extrêmement prenant, au point que j'ai failli à plusieurs reprises manquer mon arrêt lorsque je prenais le train en le lisant. Je me suis réellement passionnée pour l'histoire de cette famille et le personnage de l'héroïne, que j'ai admirée pour sa forte personnalité et son courage. Sans oublier que c'est une très belle histoire d'amour. J'ai littéralement succombé au charme de Mr Thornton, et je pense que Richard Armitage n'y est pas pour rien. J'ai même détesté Margaret pour son mépris et son refus et mon cœur de midinette s'est emballé à la fin.

En bref...
Une lecture que j'ai vraiment adorée. J'avais terriblement envie de le lire depuis longtemps et j'en ai été ravie. Encore merci à Eiluned pour ce cadeau !

dimanche 27 novembre 2011

Le Ciné du Dimanche (5)


Il était une fois...
Marine partage son temps entre sa mère adoptive Millie, sa sœur et confidente Lisa et son neveu Léo. Jusqu'au jour où elle rencontre Alex, avec lequel elle entame une histoire d'amour. Histoire entachée par l'animosité de Lisa envers lui. Puis, Marine a un accident, et l'équilibre de cette famille atypique vole en éclats.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
Je l'avoue, en entendant parler du premier film de Mélanie Laurent, j'ai été un peu sceptique. Je la trouve géniale en tant qu'actrice, mais il faut reconnaître que lorsqu'elle s'était essayée à la chanson, c'était pas vraiment ça. Enfin, à mon avis. Du coup, je me suis demandée : mais pourquoi ne se concentre-t-elle pas sur son métier d'actrice au lieu de s'éparpiller un peu partout ? En voyant la bande annonce, j'ai eu l'intuition de m'être peut-être trompée. Et en effet, ça s'est confirmé.
Le film est divisé en trois parties : Marine, Lisa et Alex. J'ai beaucoup aimé le fait que l'on puisse se centrer sur chacun de ces trois personnages, même si la première partie comporte quelques longueurs. La mise en scène est simple, sans fioriture, mais réellement élégante. Les plans sont extrêmement soignés et épurés. Et ça, c'est assez rare pour être souligné.
J'ai également beaucoup aimé les personnages, tous remarquablement interprétés. Mélanie Laurent a réussi à créer une véritable intimité avec chacun d'entre eux. J'ai vraiment eu l'impression de voir des vrais gens de la vraie vie, et de me sentir, du coup, presque en empathie avec eux. Et le petit garçon est vraiment très mignon. Il y a quelques scènes de pathos, mais elle a su échapper au piège du film totalement larmoyant en captant la douleur de cette famille. Il ne manque en plus de tout ça ni d'humour, ni de tendresse.
J'avais également peur qu'elle prenne le film comme prétexte pour faire la promo de ses chansons. Mais bien qu'elle joue le personnage d'une chanteuse, aucun de ses titres de figure dans la BO (d'après ce que j'ai entendu), et rien que pour ça, je la félicite.

En bref...
Un premier film très réussi, c'est certain. Il semble que Mélanie Laurent soit aussi douée devant que derrière la caméra. Le film est touchant et juste, une magnifique histoire d'amour. Par contre, la prochaine fois j'essaierai d'aller voir quelque chose de plus léger, voire comique. Juste histoire de ne pas tomber en dépression avant Noël.

Bonne soirée !

samedi 26 novembre 2011

Carlo Collodi, Pinocchio


Oh la la, je ne suis vraiment pas sérieuse. Comme je suis en stage, j'avais prévu de poster plus régulièrement. Résultat, je rentre crevée le soir et j'ai juste le courage de m'écrouler sur mon canapé. Maintenant que j'ai enfin l'occasion de poster, je vais vous parler d'un livre que j'ai lu pour mon cours de littérature de jeunesse (promis, la prochaine fois, je vous parlerai d'un roman plus "adulte"!).

Il était une fois...
Je suppose que vous connaissez tous l'histoire de ce pantin de bois qui désire devenir un vrai petit garçon. Malheureusement, il ne peut s'empêcher de céder à la tentation et s'attire constamment des ennuis.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
Comme beaucoup de monde je pense, j'ai connu cette histoire par le dessin animé de Walt Disney. Il faut dire que ça n'a jamais été mon préféré, du coup, je ne m'attendais pas à être emballée par la lecture du livre. Pas de grande attente, donc pas de grosse déception. L'histoire est néanmoins un peu différente dans le roman : par exemple, la fée ne donne pas vie au pantin puisque le bout de bois est déjà magique. Ça avait quelque chose d'amusant de redécouvrir cette histoire et je dois admettre qu'elle a des qualités. Je ne m'y attendais absolument pas, mais j'ai découvert un roman vraiment réaliste, notamment dans la représentation de la misère sociale. Le personnage de Pinocchio est l'archétype même du petit enfant, centré sur lui-même et son seul désir, et qui peu à peu grandit et mûrit. J'ai été aussi surprise par la grande violence de certaines scènes, je pense d'ailleurs que si je l'avais lu étant petite, j'aurais sans doute été assez traumatisée.

En bref...
C'est loin d'être l’œuvre que j'ai préférée en littérature de jeunesse. Néanmoins, elle est intéressante et je pense que si on s'intéresse à ce domaine c'est toujours bien de l'avoir lue.

dimanche 20 novembre 2011

Le Ciné du Dimanche (4)


Il était une fois...
Dans le Paris de 1910, la Seine a débordé jusqu'à inonder une grande partie de la ville. Émile, jeune homme timide, se laisse entraîner par son ami Raoul à explorer le laboratoire d'un inventeur. Malheureusement, l'aventure tourne mal et en mélangeant malencontreusement plusieurs produits, ils créent un monstre qui sème la terreur et le chaos dans tout Paris...

Un peu, beaucoup, passionnément ?
J'aime beaucoup les dessins animés. C'est mon côté grande enfant je crois. Bon, clairement, au niveau de l'histoire, rien de franchement original. Une belle jeune femme qui s'attache à un horrible monstre, ça s'est déjà vu. Mais le film a vraiment du charme, et c'est amusant de reconnaître des voix d'acteurs comme Gad Elmaleh, Ludivine Sagnier ou François Cluzet. Je ne suis habituellement pas trop fan de l'image de synthèse, mais là ça ne passe pas trop mal, j'ai en particulier aimé la reconstitution de la capitale. L'époque choisie était d'ailleurs une belle trouvaille, ça donnait un charme supplémentaire à l'histoire. Les personnages sont pour la plupart attachants et drôles, en particulier Raoul.
J'en viens à un des points que j'ai préféré, je crois dans le film, c'est la musique. Les chansons sont vraiment jolies et même si je ne suis pas toujours fan de ce que fait Vanessa Paradis, j'aime beaucoup sa voix. D'ailleurs, je ne résiste pas à l'envie de vous en mettre un lien. Par contre, sur le générique de fin, ils ont collé une espèce de musique moderne qui à mon avis n'avait rien à faire là.

En bref...
Un dessin animé que j'ai trouvé absolument adorable malgré le manque d'épaisseur et d'originalité de l'histoire. C'est drôle, rempli d'émotions, bref on passe un très joli moment lorsqu'on est amateur du genre.

samedi 19 novembre 2011

Marie Desplechin, Verte


Je sais, une fois de plus, le temps est long entre deux billets. Mais rassurez-vous, niveau lectures je n'ai pas été inactive et il y en a plusieurs dont je vais vous parler petit à petit. Il s'agit dans l'ensemble de lectures pour mes cours, et donc de littérature de jeunesse. Aujourd'hui j'ai eu envie d'écrire sur Verte de Marie Desplechin. À la base il s'agissait de nourrir mon mémoire mais j'ai choisi de changer de sujet quand j'ai appris qu'il avait déjà été traité l'an dernier. Du coup j'en ai un autre, qui me plaît tout autant, voire beaucoup plus (je vous en parle prochainement).

Il était une fois...
Verte est une petite fille polie, gentille et qui a la tête sur les épaules. Tout serait au mieux dans le meilleur des mondes si elle n'était pas née dans une famille de sorcières. Ainsi, tout comme sa mère et sa grand-mère, la voilà destinée à se retrouver encombrer de pouvoirs magiques, dont elle ne veut bien sûr absolument pas. Comme si elle avait le choix...

Un peu, beaucoup, passionnément ?
La première fois que j'ai lu Verte, je devais avoir à peu près le même âge que l'héroïne, ce qui fait que je m'étais sentie proche d'elle. Car il ne s'agit pas que d'une histoire de sorcières mais plutôt de transmission familiale. Les personnages, malgré leurs pouvoirs et leurs prénoms improbables (la grand-mère s'appelle Anastabotte, ça ne s'invente pas !) sont relativement normaux et rencontrent des situations dans lesquelles on peut se reconnaître, comme la fille qui s'affranchit de sa mère, la mère qui rencontre des difficultés dans ce rôle, etc.
Malgré que les années aient passé (coup de vieux, bonjour!), j'ai retrouvé avec plaisir ce livre qui est vraiment très agréable. Comme je l'ai déjà dit pour La dame en Blanc, j'adore la narration multiple, ça permet de voir l'histoire de différentes manières.

En bref...
Un roman qui me rappelle toujours des souvenirs et que j'ai relu avec beaucoup de plaisir et de nostalgie.  

dimanche 13 novembre 2011

Le Ciné du Dimanche (3)

Retour de la rubrique Ciné du dimanche ! Cette semaine, j'ai été voir des films qui n'étaient pas dans mon programme à l'origine, deux films très différents dont j'ai très envie de vous parler.




Il était une fois...
Le héros, garagiste et cascadeur de cinéma, mène en réalité une double vie : la nuit, il devient chauffeur pour le compte de truands. Il fait la connaissance d'Irene, sa voisine de palier, et peu à peu une amitié ambiguë s'installe entre eux. Aussi, lorsque le mari de celle-ci se retrouve victime d'un chantage, il n'hésite pas à lui venir en aide, se trouvant alors pris dans un terrible engrenage...

Un peu, beaucoup, passionnément ?
Je sais, je le vois dix ans après tout le monde ! En fait, ce n'est tout simplement pas le genre de film que je préfère, mais les critiques plus élogieuses les unes que les autres m'ont convaincue d'aller le voir. Et puis il y avait Ryan Gosling, que j'ai beaucoup admiré dans Blue Valentine, sans oublier Carey Mulligan que j'adore depuis déjà un moment. D'ailleurs, tous les deux sont absolument géniaux dans leur rôle. Ryan Gosling en particulier interprète avec brio un personnage très ambivalent : d'un côté le type gentil, discret mais bien sous tout rapport et de l'autre le malfrat violent et d'un sang froid qui fait presque peur (il est limite schizophrène en fait^^). À noter, la courte apparition de Christina Hendricks (mais siiii, la bombe atomique de Mad Men!)
L'autre point qui m'a beaucoup plu, c'est la mise en scène, qui est un sans-faute. Que ce soit pour la musique, la photographie, l'ambiance varie de la tendresse à la tension, voire à l'angoisse. Tout est maîtrisé, avec une rare inventivité.
Bon pour le reste, comme je l'ai dit, ce genre de films n'est pas mon préféré. Du coup je ne m'attendais pas à être incroyablement emballée par l'histoire, mais je n'ai pas détesté, au contraire. L'intrigue est très bien ficelée et assez prenante dans l'ensemble. J'ajouterais que j'aime beaucoup la relation entre Irene et le personnage principale, pour moi c'est ce qui lui donne le plus d'humanité.

En bref...
Un bon film, en particulier pour les amateurs du genre. Et même si on adhère pas, il reste les personnages, intéressants et attachants, la prestation géniale de des acteurs et la mise en scène. Par contre je le déconseillerais aux personnes trop sensibles, certaines scènes sont tout de même assez violentes.






Il était une fois...
Kim et Alex, heureuses et amoureuses, décident d'adopter une petite thaïlandaise. Seulement, voilà, la législation du pays précise que seuls les couples mariés peuvent adopter. La solution ? Que Kim embarque avec le frère d'Alex, en le faisant passer pour son mari. Sauf que le frère en question est un type grossier et lourdingue, qui pourrait bien tout faire rater.

Un peu, beaucoup, passionnément ?
J'avais prévu de voir Intouchables avec ma famille. Sauf que, pas de chance, l'engouement pour le film est tel qu'il ne restait plus une place dans la salle. Du coup, il a fallu se rabattre sur le seul film dont l'horaire correspondait. Normalement, je ne vais pas trop voir ce type de comédies au cinéma. Je les préfère chez moi, dans mon canapé avec un bon thé pour me détendre.
Soyons clairs, ce n'est pas le film du mois. Ni même de la semaine. Ce n'est ni grandiose, ni très intellectuel, ni tellement fin. Mais si on le prend pour ce que c'est, une bonne petite comédie sans prétention, on s'amuse. Christian Clavier est très drôle en beauf qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Muriel Robin n'est pas mal non plus et à eux deux, ils forment un couple assez rocambolesque. J'ai beaucoup aimé que le film se passe en Thaïlande, ça a un côté dépaysant je trouve.

En bref...
On rit. Et pour ce genre de film, que demander de plus ?

jeudi 10 novembre 2011

Wilkie Collins, La dame en blanc

Ces derniers temps, je poste beaucoup moins que je le voudrais, pour la même raison qu'il n'y a pas eu de ciné du dimanche la dernière fois : j'ai une tonne de boulot ! J'ai l'impression de ne plus en voir le bout. Forcément, j'ai moins le temps de lire, et forcément, j'ai moins matière à poster. Ce rythme devrait durer environ jusqu'aux vacances de Noël. Je suis toujours là hein, juste, ne vous étonnez pas si à un moment je suis plus longue à poster.



Bon, après ce préambule, j'en viens au véritable sujet de ce billet, La Dame en Blanc. Je ne connaissais absolument pas Wilkie Collins. Je n'en avais même jamais entendu parler. Je serais sans doute restée dans l'ignorance s'il n'y avait pas eu le superbe Swap d'Eiluned, ma correspondante dans le cadre du projet Correspondances d'Autrefois, auquel je participe. Et dans ce colis, ce fameux roman dont je vais vous parler maintenant.

Il était une fois...
Walter Hartright, jeune maître de dessin, se voit un jour offrir une place avantageuse à Limmeridge House, dans le Cumberland. La nuit précédent son départ, il fait une étrange rencontre, celle d'une femme vêtue de blanc. Dès lors, il a le sentiment que cette rencontre aura un impact sur son existence. Ces impressions se confirment lorsqu'il découvre des éléments de son identité dans le Cumberland...

Un peu, beaucoup, passionnément ?
Je n'avais encore jamais lu de roman à suspense se déroulant à l'époque victorienne et je n'ai pas été déçue. J'avoue que dans la première partie, j'ai trouvé certaines coïncidences un peu « faciles », mais rapidement je me suis laissée emporter par l'histoire, l'ambiance un peu sombre et le personnage d'Anne Catherick qui plane comme une ombre durant tout le récit. J'adore le fait qu'il y ait plusieurs narrateurs, je trouve que ça donne toujours un gros plus à un roman et ça permet de se sentir plus familier des personnages et de les suivre dans leur progression et leurs sentiments. Celui que j'ai sans aucun doute préféré est Marian Halcombe, son journal est particulièrement passionnant et elle a une personnalité assez fascinante. Je ne me suis pas ennuyée un instant mais malgré tous mes efforts, je n'ai pas réussi à deviner le secret de Sir Percival avant la fin !

En bref...
Ce roman m'a donné envie d'en lire d'autres de Wilkie Collins. Un énorme merci à Eiluned pour ce cadeau !

jeudi 3 novembre 2011

Roald Dahl, Sacrées Sorcières


Dans le cadre de mes études, je dois réaliser un mémoire pour la fin de l'année. J'ai choisi de travailler sur le personnage de la sorcière dans la littérature de jeunesse. Vaste programme ! Du coup, préparez-vous à voir paraître de nombreux billets sur le sujet, du moins tant que mon corpus ne sera pas arrêté. Je commence par un auteur qui était parmi mes préférés lorsque j'étais petite, Roald Dahl.

Il était une fois...
Le héros, un jeune garçon (dont le nom n'est pas mentionné), part vivre chez sa grand-mère en Norvège à la suite du décès de ses parents. Celle-ci, qui l'aime plus que tout, décide pour le protéger de lui faire part de l'existence des sorcières. Des créatures cruelles et dangereuses qui, malheureusement, ressemblent à toutes les femmes ordinaires. À la suite de ces révélation, notre héros va se voir confronter à de dangereuses situations, notamment au cours de vacances en Angleterre...

Un peu, beaucoup, passionnément ?
Ce que j'aime chez Roald Dahl, c'est son art de créer dans ses romans des situations absolument rocambolesques et pourtant d'emporter le lecteur comme il le souhaite. Ici, il revisite totalement le mythe de la sorcière, en en faisant une créature monstrueuse, lui inventant des caractéristiques totalement incongrues. Mon imagination travaille et j'en redemande. Ce n'est peut-être pas l’œuvre que je préfère chez cet auteur, mais je la trouve néanmoins très agréable à lire. Certains passages sont assez drôles, en particulier la réunion des sorcières, et le personnage de la Grandissime Sorcière, pur chef d’œuvre de Roald Dahl.
J'ai été surprise par contre qu'aucun des personnages n'ait de noms. Ceux qui ont déjà lu certaines de ses œuvres le savent, habituellement il utilise des noms chargés de significations.

En bref...
Certes, il s'agit de littérature de jeunesse, et donc d'un genre emprunt d'une certaine naïveté. Néanmoins j'ai adoré redécouvrir ce roman dont j'avais gardé un très bon souvenir. Même une fois adulte, la magie de Roald Dahl opère et stimule l'imagination.